![]() Onder het ere-voorzitterschap van Patrick NOTHOMB, ere-ambassadeur, consul-generaal van België in Stanleystad (nu Kisangani) in 1964, werd op zaterdag 20 september door de Fraternité Belgo-Congolaise een herdenking georganiseerd in de Sint-Michiels en Sint-Goedele kathedraal in Brussel. Dit ter nagedachtenis aan de duizenden slachtoffers, Congolezen en Europeanen, die vielen tijdens de Simba-rebellie in de Democratische Republiek Congo. Onder hen 420 buitenlanders, hoofdzakelijk Belgen en waaronder 130 missionarissen. Er werd ook hulde gebracht aan al diegenen die toen, met veel moed en levensgevaar, de gegijzelden en Congolezen ter plaatse, ter hulp zijn gekomen. De misviering om 10:30 uur werd voorgegaan door Mgr. André-Joseph LEONARD, aartsbisschop van Mechelen-Brussel en door Mgr. Marcel UTEMBI TAPA, aartsbisschop van Kisangani en werd in beide landstalen uitgesproken. Baron Patrick NOTHOMB, Ere-Ambassadeur op rust, sprak de genodigden in de kathedraal eerst toe waarna de prachtige misviering werd aangevat met het Cantate Domino van Giuseppe Ottavio Pitoni (1657-1743) en de openingszang Canticorum Jubilo van G.F. Händel (1685-1759), waarna Monseigneur LEONARD de aanwezigen toesprak en de dienst, gesteund door een prachtig zangkoor en Congolese muzikanten en zangers werd verder gezet. De homilie werd uitgesproken door monseigneur André-Joseph LEONARD en na de communie werd door Michel FAELES, voorzitter van het organiserende comité, een boodschap gericht aan de Congolese bevolking. Marcel UTEMBI TAPA, aartsbisschop van Kisangani, sprak daarna de aanwezigen toe. De misviering werd afgesloten met het Hallelujah uit de Messiah van Georg Friedrich Händel en de genodigden verlieten de kathedraal onder de orgeltonen van het Toccata in d-moll van Johann Sebastian Bach. Alle aanwezigen, onder wie verschillende Congolezen en Belgische Congolezen, religieuze congregaties, kolonialen en militairen en sympathisanten, spraken unaniem hun lof uit over het verloop van deze dienst. Na de misviering was er in het Cheraton Hotel op het Rogierplein een druk bezochte en uiterst verzorgde receptie. In de Democratische Republiek Congo worden gelijkaardige herdenkingen op touw gezet. MESSAGE D’AMITIE ET DE RECONNAISSANCE AU PEUPLE CONGOLAIS. En 1964, il y a cinquante ans, le Mouvement révolutionnaire, fondateur de la République Populaire du Congo-Stanleyville et sa branche armée, les Simbas, avaient pris possession d’environs deux tiers de la Répubique Démocratique du Congo, en y multipliant l’exécution systématique de milliers de Congolais. Il s’est agi l’a d’un véritable « GENOCIDE DE CLASSE SOCIALE » qui a éliminé, non seulement les cadres administratifs et de sociétés, mais qui s’est étendu également aux ecclésiastiques, chefs coutumiers, enseignants, soldats, policiers, commerçants ; en fait à tous ceux dont la situation sociale dépassait tant soit peu le niveau de vie moyen de la population. Ce vide provoqué par l’élimination des cadres au fur et à mesure de la progression des Simbas a amené l’émergence des éléments les moins recommandables de la population et de groupes de jeunes qui, pour asseoir leur autorité, se sont livrés à des actes d’une cruauté inimaginable, ainsi qu’a le destruction des valeurs traditionnelles congolaises. C’est au nom de tous les Belges, qui ont travaillé ou travaillent actuellement au Congo, ainsi qu’au nom des Associations et des Congrégations religieuses qui les représentent, que nous présentons nos sincères condoléances aux parents et amis des victimes. *** Au moment de la fin du régime révolutionnaire, en 1964, ce sont alors les expatriés, surtout les Belges, qui furent particulièrement menacés. Environs 420 expatriés, dont plus de 130 Missionnaires, furent assassinés dans les territoires qui restaient aux mains des Simbas, essentiellement dans la Province Orientale. Face à ces menaces, la population congolaise, qui n’était considérée comme êtres humains par les Simbas que pour satisfaire leurs bas instincts, a manifesté un extraordinaire élan de solidarité envers les Belges, malgré les menaces qui pesaient sur elle à tout instant. Parfois, c’est un simple verre d’eau et des arachides qui ont été donnés aux otages entassés dans une hutte d’un petit village et ce, en bravant les menaces des Simbas ; parfois, c’est en cachant des Belges, en les alimentant ou en les aidant à fuir, que les Congolais ont manifesté leur solidarité. Plus spectaculaire encore est ce qui s’est passé au Maniema en septembre 1964, où la population est réunie d’autorité dans un stade, pour assister au jugement et approuver la condamnation à mort d’un Belge ; et là, c’est toute la population qui désapprouve la décision des Autorités, en observant un silence impressionnant, un silence de mort qui a sauvé la vie de ce Belge. Ces quelques exemples ne représentent qu’une infime partie des nombreux témoignages recueillis dans toutes les régions occupées par les rebelles. *** A tous ces Congolais et ces Congolaises qui nous ont ainsi aidés, au péril de leur vie, c’est de tout cœur que nous voudrions leur dire simplement « MERCI », pour la solidarité et l’amitié qu’ils nous ont ainsi manifestées envers nos compatriotes. Ce « MERCI » vient d’abord de tous ceux qui ont vécu ces évènements tragiques, mais nous croyons pouvoir dire que c’est toute la population belge qui s’associe à ces remerciements, montrant ainsi la profonde amitié qui unit nos deux peuples. Enfin, par ce message d’amitié et de gratitude, nous avons voulu confirmer cette fraternité belgo-congolaise et exprimer notre souhait de voir les Belges et les Congolais unir leurs efforts, afin de bâtir ensemble un monde meilleur, où règneront la paix, la justice et le respect de la dignité humaine. POUR « FRATERNITE BELGO-CONGOLAISE » Getekend : André de Maere d’Aertrycke Michel Faeles Administrateur de Territoire honoraire Président Deze boodschap werd overgemaakt aan de katholieke en protestantse kerken, alsook aan de media van de Democratische Republiek Congo, om verspreid te worden tijdens de vieringen en zondagse uitzendingen van 21 september 2014. |
AuthorEddy Hoedt Categories |