Hawker Hurricane (H27) van 2I2Lu na bombardement op het vliegveld van Schaffen tijdens de Achtiendaagse Veldtocht.
Meeting aérien en août 1924 (il y a donc plus de 90 ans) à la plaine de Schaffen.
Bien avant que les Paras ne fassent leur premier saut d’avion sur le champ d’aviation de Schaffen (pas encore dropping zone), une dame française les avait devancés. La Gazette de Diest du 15 août 1924 relatait abondamment les exploits de cette dame et le meeting aérien du jour. Ci-dessous un court résumé des sauts de cette dame… : Le présentateur annonce au public :"Alors vient le tour de mademoiselle Roy, une acrobate parachutiste, qui d’une hauteur de 500 mètres quittera un aéroplane". Les spectateurs anxieux suivaient le décollage de l’avion avec attention. Arrivée à hauteur voulue mademoiselle Roy sauta de l’avion et après une chute libre de 300 mètres le parachute dessina dans l’air un joli champignon. L’atterrissage se fit lentement et c’est debout qu’elle prit contact avec le sol, acclamée par un millier des gens venus des environs. Son deuxième saut fut plus spectaculaire. Après une chute de 100 mètres, elle ouvrit son parachute dont elle se débarrassa promptement, retombant en chute libre. Son deuxième parachute se déploya vers 150 mètres du sol, et comme à sa précédente démonstration, c’est debout qu’elle atterrit sur la piste. Faisant son tour d’honneur, juchée sur un véhicule des organisateurs, cette acrobate-parachutiste française reçut une énorme ovation.
Cette démonstration eut une suite à Diest. En finale des vacances scolaires, la nouvelle se répandant comme une fusée parmi les écoliers. Un avis est lancé, "Jeudi après-midi, vers 4 heures X sautera avec son parachute (des vieux draps de lit cousus ensembles), du haut d’un grand arbre, au-dessus de la citadelle. Qu’on se le dise…" X était le fils du boulanger établi sur le grand-marché de Diest. Á l’heure annoncée, notre jeune acrobate grimpa dans l’arbre et attaché à ses draps cousus, les lança en sautant. Miracle de miracle, le système para-chute freina sa descente, l’entrainant vers le Démer, la dérive l’aidant à passer au-dessus de l’eau et atterrir à une dizaine de mètres derrière la maison de Léonie van de Krol. Entretemps, quelques âmes bien attentionnées prévinrent son père. Aussitôt sa démonstration terminée, deux puissantes mains de boulanger le corrigèrent. Longtemps, notre artiste resta le héros de la jeunesse, mais un deuxième saut on ne vit heureusement jamais.